Uvira: De Luhanga à la frontière de Kanvivira, le Gouverneur Jean-Jacques Purusi a palpé du doigt les réalités quotidiennes de la vie de la population.

Uvira: De Luhanga à la frontière de Kanvivira, le Gouverneur Jean-Jacques Purusi a palpé du doigt les réalités quotidiennes de la vie de la population.

Commencée par une réunion de sécurité, la journée du lundi 19 août 2024 n’a pas été de tout repos pour le Gouverneur Jean-Jacques PURUSI SADIKI . Le numéro un de la province du Sud-Kivu a entamé la suite de sa tournée dans le territoire d’Uvira d’abord par la visite de la prison centrale d’Uvira où il s’est imprégné de la situation carcérale de détenus hommes comme femmes dans ce centre pénitentiaire.

Pour certains détenus, la détention violait plusieurs procédures et pour d’autres elle n’avait pas de raison d’être. Après les avoir écouté, en présence du Procureur général du Sud-Kivu et des plusieurs autres responsables judiciaires d’Uvira, certains dossiers étaient examinés au cas par cas selon leurs natures, ayant ainsi conduit au recouvrement de liberté de quelques détenus sur le champ, grâce à l’implication personnelle du Gouverneur de province qui tient à ce que les droits de l’homme soient respectés.

Les eaux du lac Tanganyika ont débordé il y a quelques mois, rendant ainsi presqu’impraticable la route nationale numéro 5 sur l’axe Uvira-Fizi pourtant, une route d’intérêt économique et sécuritaire pour la province du Sud-Kivu. Il faut risquer sa vie pour s’en servir afin d’atteindre le territoire voisin de Fizi.

Le Gouverneur de province, Jean-Jacques PURUSI SADIKI s’est rendu jusqu’à Luhanga, précisément où commence le grand calvaire des usagers de la RN5 sur axe Uvira-Fizi, dans l’ultime objectif de suivre à la lettre les instructions du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, qui lui demandent de faire un suivi non complaisant de tous les projets de réhabilitation d’infrastructures routières dans sa juridiction car, plusieurs d’entre-eux avaient déjà reçu les financements du Gouvernement central.

Battant le sol, mouillant chaussures, le Gouverneur de province Jean-Jacques PURUSI SADIKI et le Vice-Gouverneur Jean-Jacques ELAKANO, accompagnés des équipes de l’Office des Routes ainsi que d’autres entreprises internationales, ont compris par eux-mêmes les dangers dans lesquels traversent les usagers de cette route.

En vue de répondre à l’urgence, le Gouverneur de province, le professeur Jean-Jacques PURUSI SADIKI, a rassuré la population de sa décision de tout faire pour qu’à Luhanga le même calvaire ne se reproduise, cela, en attendant les grands travaux inclus dans la seconde phase de réhabilitation de la Route Nationale numéro 5 initiés par le Chef de l’Etat.

Avant de quitter Luhanga, le Gouverneur de province a profité, de coutume, écouter différentes doléances de la population du village de Kigongo qui a dénoncé certaines tracasseries qu’elle connaît dans la commercialisation des poissons. Ces tracasseries seraient, selon cette population, l’œuvre de quelques éléments des FARDC. Sur place, le Gouverneur de province n’a pas hésité de demander au numéro des FARDC d’Uvira de suivre ce dossier et d’y apporter des solutions idoines.

Plusieurs marchandises bloquées depuis quelques semaines au port de Kalundu suite aux multiples désaccords entre les commerçants et l’Etat congolais qu’il a fallu que le Gouverneur de province s’y rende pour en savoir plus en vue de trouver des solutions qui vont permettre leurs évacuations vers le grand centre d’Uvira et même jusqu’à Bukavu.

Pour répondre favorablement à ces problèmes qui déchirent la Fédération des Entreprises du Congo, la FEC, et les services portuaires de l’Etat, le Gouverneur de province a laissé une commission sur place à Uvira pour y travailler. Cette commission sera chapeautée par le Vice-Gouverneur de province.

Clôturant sa tournée de visite, l’Autorité Provinciale s’est rendue à la frontière de Kanvivira pour s’enquérir de son fonctionnement après le débordement des eaux du Lac Tanganyika. Là également, il a profité pour écouter ceux qui quittaient le pays et qui venaient du Burundi.

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